Revue Française de Musicothérapie : « Perturbations multimodales dans les polyrythmies interpersonnelles en musicothérapie : un rejeu perpetuel du traumatique ? « 

Dominique Brugger« Perturbations multimodales dans les polyrythmies interpersonnelles en musicotherapie : un rejeu perpetuel du traumatique ? »Revue Française de Musicothérapie, Volume XXXVIII, décembre 2019

 

Dans cet article, Dominique Brun s’interroge : « Est-ce que la rythmicité du patient en musicothérapie pourrait traduire des souffrances passées ? »
A partir de cette question, qui lui est notamment venue à la lecture d’Anne Brun (Brun & Chouvier & Roussillon, 2013), elle commence par définir les termes de sa réflexion :

  • La « perturbation » étant « tout ce qui, dans l’expression (corporelle et/ou verbal), nous apparaît comme accidenté sans être pour autant intégré à un discours cohérent » ;
  • « multimodale » représentant « les multiples modes qui font langage chez l’humain : geste corporel, geste vocal (Jousse, 1974), regard, posture, mouvement : façon d’incarner le temps de séance.»
  • Ces deux éléments constituant, pour partie, la polyrythmie, à savoir un « groupe de rythmes perceptibles à la fois indépendamment les uns des autres, mais aussi en association, et/ou globalement. »
  • Enfin, le traumatisme, tel que retenu dans cet article, est «  la blessure qui attaque le cours psychique, par effraction, ou manque répété», qui « met le psychisme en état de débordement, d’impossibilité de symbolisation tant c’est insupportable, ou impensable »

Puis après avoir introduit la façon dont ces éléments s’invitent, selon Dominique Brugger, en séance de musicothérapie, l’auteur émet une hypothèse : « l’intrication des chaines traumatiques se retrouve dans l’intrication des perturbations polyrythmiques avec lesquelles nous travaillons en musicothérapie active. »
Elle poursuit ensuite sa réflexion à travers l’analyse de trois cas cliniques.

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