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Musicothérapie et maladie d’Alzheimer : de la recherche à l’application

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Hervé Platel, Mathilde Groussard, Interventions musicales, musicothérapie et maladie d’Alzheimer, Revue de neuropsychologie 2023/1 (Volume 15), pages 45 à 50

La recherche a d’ores et déjà mis en évidence de nombreux effets de la musique sur le cerveau, tant au niveau de la perception, de la mémoire, des émotions que pour le langage, l’attention ou encore le raisonnement. En s’appuyant sur la littérature, il est aujourd’hui possible de proposer des applications musicothérapeutiques aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Dans ce cadre, les objectifs thérapeutiques doivent être clairement établis et circonscrits.

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Musicothérapie et troubles des conduites alimentaires : revue narrative de la littérature.

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Ee Xuen Chang, MProfPsych, BPsych(Hons), Joanne Brooker, PhD, Richard Hiscock, MBBS, FANZCA, MBiostat, Clare O’Callaghan, AM, PhD, RMT, RGIMT, Music-based intervention impacts for people with eating disorders: A narrative synthesis systematic review , Journal of Music Therapy, thac018, 12 April 2023, https://doi.org/10.1093/jmt/thac018

Cette revue systématique étudie les effets thérapeutiques des interventions basées sur la musique (MBI) pour les personnes souffrant de troubles des conduites alimentaires. La recherche bibliographique a été menée sur cinq bases : PsycInfo, MEDLINE, CINAHL, CENTRAL, Open Dissertations. Sur les 939 études identifiées, 16 répondaient aux critères d’inclusion. Elles ont été classées dans les catégories suivantes : musicothérapie (5 études), médecine musicale (4 études) et « autres interventions basées sur la musique » (7 études), c’est-à-dire que l’intervention incluait de la musique et était dispensée par un professionnel de santé non musicothérapeute et/ou un musicien. Une synthèse narrative des études a été réalisée.
La généralisation des résultats est limitée en raison de la petite taille des échantillons et de la description sous-optimale des interventions. Des recherches longitudinales sont justifiées avec des échantillons plus importants et éclairées par des cadres de rapport de qualité sur les interventions musicales complexes. Les résultats de la revue peuvent encourager les musicothérapeutes à développer et à examiner comment la musicothérapie peut aider les personnes souffrant de troubles des conduites alimentaires.

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Stim4Sound : Un système musical interactif destiné à favoriser la communication entre les personnes autistes et la société

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By Yi Zhang, Stim4Sound : A musical interactive systempromoting communicationbetween autistic people and society, Industrial Design Engineering, Faculty Engineering Technology, University of Twente, 83 pages

Chez les personnes autistes, les comportements d’autostimulation sont généralement plus prononcés que dans la population générale, peuvent durer longtemps et peuvent être mis en oeuvre dans des situations inappropriées au regard de personnes non-autistes / neurotypiques.
Or, ces comportements d’autostimulation résultent souvent d’efforts réalisés par la personne atteinte d’autisme pour réduire la charge émotionnelle face à l’inconnu d’une situation, d’un environnement ou pour manifester une frustration liée à l’impossibilité de communiquer efficacement.
Un programme de recherche baptisé Stim4Sound a été conçu. Il vise à créer un environnement dans lequel les personnes autistes peuvent adopter des comportements de stimulation sans jugement, et de leur permettre d’interagir avec les autres par le biais de ces actions, les aidant ainsi à mieux se connecter avec la société qui les entoure. Pour les non-autistes, le système est conçu
pour leur permettre d’expérimenter des comportements de stimulation sur eux-mêmes. Ce processus vise à renforcer le lien et la compréhension entre les deux groupes.
Le dispositif proposé permet aux utilisateurs de créer différents sons avec des objets quotidiens et de faire des variations musicales en utilisant des comportements communs de stimulation.
Cet article décrit le processus de construction initial du système Stim4Sound, la finalisation des différentes fonctions de base, la conception et le prototypage des divers dispositifs inclus, et enfin les tests avec les utilisateurs cibles. Des pistes d’amélioration sont proposées.

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Handicap, musique et petite enfance

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Philippe Bouteloup, Handicap, musique et petite enfance, Spirale 2022/3 (N° 103), pages 34 à 43

Musicien et formateur, Philippe Bouteloup commence dans cet article par définir le terme de handicap et les réalités qu’il recouvre.
Puis, il évoque la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances et la notion de « nourritures culturelles » dans le développement de l’enfant avant de montrer comment la musique favorise le développement et l’inclusion des jeunes enfants en situation de handicap.

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Bilan du projet Sons, Musique, Thérapie (SOMUTHE)

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Jean Vion-Dury, Manuel DIAS ALVES, Gaëlle Mougin. Le projet Sons , Musique, Thérapie. : Essai
d’une recherche multiparadigmatique fondée par la phénoménologie. Chroniques phénoménologiques, 2022, 22, pp.29-77. ffhal-03932946f

Essai d’une recherche multiparadigmatique fondée par la phénoménologie

Bilan scientifique :

  • Il est possible de réaliser des recherches de transfert thérapeutique sur le thème Sons Musique et Thérapie sans faire intervenir des concepts neuroscientifiques ou des méthodes de dosage.
  • La phénoménologie est une approche qui permet de se libérer des paradigmes dominants (neurosciences cognitives, psychologie naturaliste) quand on veut aborder ce sujet
    en situation clinique réelle.
    Le centre de gravité elliptique des résultats de cette recherche s’organise en deux centres :
  1. il n’y a thérapie psychologique que parce qu’une transe a lieu, quels qu’en soient la forme ou
    l’inducteur
  2. Ce que fait la transe, musicale ou autre, c’est libérer la pensée libre, c’est-à-dire l’imaginaire.

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Musique et santé par le Dr. Alain Ducardonnet

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Dans cette courte vidéo généraliste diffusée le 1er janvier dernier sur BFM.TV., le Dr Alain Ducardonnet évoque l’intérêt de la musique pour réduire la douleur et l’anxiété ou encore favoriser le maintien des capacités mnésiques, notamment pour les patients atteints d’Alzheimer.
Il évoque également la musicothérapie dans le cadre d’une rééducation après un AVC, particulièrement pour la récupération de la fonction langagière.

https://www.bfmtv.com/replay-emissions/prenez-soin-de-vous/quand-la-musique-est-bonne-pour-la-sante-01-01_VN-202301010022.html

Musique en service de rééducation

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Dominique Molimard, Marie-Hélène Bernard, La musique dans les soins en service de rééducation, L’Aide-Soignante, Décembre 2022

Dominique Molimard, masseur-kinésithérapeute, cadre de rééducation et Marie-Hélène Bernard, assistante de soins en gérontologie, évoquent dans cet article l’intérêt de l’utilisation de la musique dans
les soins en service de rééducation, notamment en support pour faciliter le mouvement, pour motiver ou apaiser les patients, au sein de l’hôpital de Trévoux (Ain).

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N.B. : il ne s’agit pas ici de musicothérapie. Toutefois, l’article soulève l’intérêt de la musique dans le processus de rééducation. Bien d’autres aspects sont à explorer/étudier dans ce domaine.

Revue systématique des études portant sur les effets de la musique avec des personnes atteintes de troubles de la personnalité

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Rowan Haslam, Annie Heiderscheit, Hubertus Himmerich, A Systematic Review of Scientific Studies on the Effects of Music in People with Personality Disorders, International Journal of Environmental Research and Public Health, Novembre 2022

Cette revue systématique porte sur l’intérêt de la musique et/ou de la musicothérapie dans l’accompagnement des personnes atteintes de troubles de la personnalité.
La recherche documentaire a permis de retenir 24 études.
L’analyse transversale met en évidence l’intérêt potentiel de la musicothérapie dans le traitement des troubles de la personnalité.
Toutefois, le nombre d’études concernées est restreint.

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Une étude de l’Université de Genève met en évidence l’intérêt de la musique dans les troubles du sommeil et plus spécifiquement, les cauchemars à caractère pathologique

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Des chercheurs de l’Université de Genève viennent de mettre en évidence la capacité de la musique à diminuer la fréquence des cauchemars.
Dans le cadre de cette étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Current Biology, les chercheurs ont associé à la « thérapie par répétition d’imagerie mentale » (IRT) une méthode dite de « réactivation de mémoire ciblée » (Targeted Memory Reactivation). Concrètement, il s’agit d’envoyer des stimuli précis au cerveau de la personne endormie afin de réactiver certains souvenirs positifs. Le stimulus concerné ici est un accord de piano majeur joué toutes les 10 secondes. La moitié des 36 patients sélectionnés a bénéficié de cette « double thérapie » tandis que l’autre moitié a bénéficié uniquement de la « thérapie par répétition d’imagerie mentale » (IRT) classique.
Si la fréquence des cauchemars a diminué dans les deux groupes, cette diminution est plus importante dans le groupe ayant bénéficié du stimulus sonore, qui a par ailleurs permis d’augmenter le nombre de rêves positifs.
Les chercheurs entendent désormais se concentrer sur les cauchemars en lien avec un stress post-traumatique.

Lire le communiqué de presse de l’Université de Genève

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Au Royaume-Uni, un partenariat pour la réadaptation post-AVC par la musique

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L’Orchestre philarmonique Royal de Londres a élaboré, en partenariat avec le Hull and East Riding Community Stroke Service, un programme de réadaptation après un accident vasculaire cérébral, baptisé STROKESTRA.
Le programme porte sur tous les handicaps en lien avec l’AVC, qu’ils soient physiques, cognitifs, émotionnels ou communicationnels. Les dimensions de préhension et de mobilité, de communication et de confiance en soi sont ainsi explorées.

Lire l’article de Medscape, 28/10