MacDonald-Prégent, A., Saiyed, F., Hyde, K. et al. Response to Music-Mediated Intervention in Autistic Children with Limited Spoken Language Ability. J Autism Dev Disord (2023). https://doi.org/10.1007/s10803-022-05872-w
Cette étude, qui s’appuie sur les données d’un essai contrôlé randomisé comparant l’intervention musicale et l’intervention par le jeu, met en évidence des progrès plus importants chez les enfants avec un accès au langage oral limité, via l’intervention musicale.
Abdulrhman Khaity1, Mohammed Tarek, Yasmeen Alabdallat, Khaled Albakri, Mohamed Diaa Gabra4, Hazem. S Ghaith, International Journal of Medical Students, The Effect of Music Intervention on Anxiety and Pain During Cesarean Delivery : A Meta-Analysis of 1513 Patients, Décembre 2022, vol. 10
Face aux résultats contradictoires de précédentes études concernant l’efficacité de la musique pour réduire la douleur et l’anxiété chez les femmes accouchant par césarienne, cette méta-analyse vise à déterminer si l’intervention musicale a un effet bénéfique sur l’anxiété, la douleur et les signes vitaux préopératoires, peropératoires et postopératoires chez les femmes ayant bénéficié d’une césarienne. La recherche documentaire a été menée sur Scopus, Web of Science, PubMed et Cochrane Central. Treize essais contrôlés randomisés ont été inclus dans cette méta-analyse avec un total de 1513 patients. En conclusion, les preuves actuelles soutiennent l’utilisation de la musique pour atténuer l’anxiété et la douleur des femmes pendant et après une césarienne. La méta-analyse a également montré que la musique avait un effet bénéfique sur la TAD (tension artérielle diastolique) et la fréquence cardiaque peropératoire par rapport au contrôle chez les patientes ayant bénéficié d’une césarienne. Cependant, la musique ne diffère pas significativement du placebo en ce qui concerne l’anxiété préopératoire, la fréquence cardiaque postopératoire, ainsi que la PSB.
En Allemagne, l’Institute of Music Physiology and Musician’s Medicine vient de publier une méta-analyse regroupant les résultats de 26 recherches différentes visant à évaluer l’intérêt des interventions musicales sur une amélioration du bien-être mental et de la qualité de vie. Sur l’ensemble des études analysées, sept traitaient spécifiquement d’une intervention en musicothérapie.
La méta-analyse met en évidence l’effet positif de l’intervention musicale sur le bien-être et la qualité de vie. En revanche, elle ne permet pas de déterminer quel type d’intervention est à privilégier. Ainsi, les chercheurs concluent que « des études futures sont nécessaires pour clarifier les interventions musicales optimales et les doses à utiliser dans des scénarii cliniques ».
Dans un récent article, Pourquoi Docteur relaie une méta-analyse menée par des chercheurs hollandais incluant 12.000 participants et visant à étudier l’effet de la musique sur le stress.
Chercheuse en musicothérapie à l’Université d’Amsterdam, Martina de Witte est l’un des auteurs de cette méta-analyse, qui a également permis de mettre en évidence que la musicothérapie, plus que d’autres types d’intervention musicale, était efficace dans la réduction du stress.
Le saxophoniste Sylvain Rifflet et le percussionniste Benjamin Flament sont intervenus à l’EPSM (Établissement Public de Santé Mentale) Gourmelen, à Quimper (29) pour un atelier musical, encadré par deux infirmiers musicothérapeutes, Isabelle Gasdon et Julien Ryo. Une demi-douzaine de patients, bénéficiant déjà de séances de musicothérapie individuelles, y ont participé.