Selon une nouvelle méta-analyse, l’intervention musicale est bénéfique pour la santé mentale et la qualité de vie

En Allemagne, l’Institute of Music Physiology and Musician’s Medicine vient de publier une méta-analyse regroupant les résultats de 26 recherches différentes visant à évaluer l’intérêt des interventions musicales sur une amélioration du bien-être mental et de la qualité de vie. Sur l’ensemble des études analysées, sept traitaient spécifiquement d’une intervention en musicothérapie.

La méta-analyse met en évidence l’effet positif de l’intervention musicale sur le bien-être et la qualité de vie. En revanche, elle ne permet pas de déterminer quel type d’intervention est à privilégier. Ainsi, les chercheurs concluent que « des études futures sont nécessaires pour clarifier les interventions musicales optimales et les doses à utiliser dans des scénarii cliniques ».

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Lire l’article de Elle, qui relate cette étude.

Une méta-analyse met en évidence l’efficacité de la musicothérapie sur la réduction du stress, plus que d’autres interventions musicales

Dans un récent article, Pourquoi Docteur relaie une méta-analyse menée par des chercheurs hollandais incluant 12.000 participants et visant à étudier l’effet de la musique sur le stress.

Chercheuse en musicothérapie à l’Université d’Amsterdam, Martina de Witte est l’un des auteurs de cette méta-analyse, qui a également permis de mettre en évidence que la musicothérapie, plus que d’autres types d’intervention musicale, était efficace dans la réduction du stress.

Lire l’article de Pourquoi Docteur

Lire les résultats de la méta-analyse

Méta-Analyse : La musicothérapie pour réduire le stress

Martina De Witte, Music Therapy for Stress Reduction: A Systematic Review and Meta-Analysis, Health Psychology Review, Novembre 2020

La musicothérapie est de plus en plus utilisée dans le services médicaux et en santé mentale afin de réduire le stress. Sa mise en œuvre nécessite l’intervention d’un musicothérapeute formé et qualifié et est donc à différencier d’un simple dispositif d’écoute musicale. Un nombre croissant d’études empiriques sont menés sur les effets de la musicothérapie. Cette méta-analyse regroupe 47 études totalisant plus de 2.700 participants et a pour objectif d’évaluer les effets physiologiques et psychologiques de la musicothérapie en lien avec le stress.

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La détente psychomusicale permettrait de réduire le risque de récidive d’infarctus

Une étude, dont les résultats ont récemment été publiés par l’American College of Cardiology, démontre l’intérêt de l’écoute musicale dans la diminution du risque de récidive d’infarctus. 

350 personnes ont été suivies dans le cadre de cette étude.
Les chercheurs ont d’abord identifié les types de musiques qui favorisaient la détente chez chaque patient, selon plusieurs critères. Les volontaires devaient ensuite écouter 30 minutes par jour les musiques sélectionnées. 

A l’issue de l’étude menée sur plusieurs années, les chercheurs ont pu démontrer que les patients ayant bénéficié de ces séances de détente psychomusicale étaient moins anxieux et avaient moins de douleurs, que ceux qui n’en avaient pas bénéficié. Ils présentaient aussi un risque diminué de récidive de problème cardiaque. 

Lire l’article complet de Pourquoi Docteur, 27/03

Lire les résultats de l’étude

N.B. : L’article publié sur Pourquoi Docteur utilise le terme de musicothérapie. Nous avons volontairement ici utilisé le terme de « détente psychomusicale » comme substitutif dans notre synthèse. En effet, la musicothérapie implique la présence d’un musicothérapeute, qui va définir un/des objectif(s) thérapeutique(s) selon chaque patient ainsi que les outils/moyens pour y parvenir. La détente psychomusicale ne constitue qu’un seul des nombreux outils/moyens potentiellement utilisés par le musicothérapeute. 

36.9 : « De la musique pour accorder le cerveau »

Magazine santé de la Radio Télévision Suisse (RTS), 36.9 s’est récemment intéressé aux effets de la musique sur notre cerveau.
Le documentaire ci-dessous fait notamment intervenir, Hervé Platel, professeur de neuropsychologie (Université de Caen), Clara James, professeure responsable de l’Institut de Recherche de la Haute Ecole de Santé de Genève ou encore Petra Hüppi, médecin cheffe du service du développement et de la croissance des Hôpitaux Universitaires de Genève.

Des enseignants-chercheurs organisent un atelier intergénérationnel de musicothérapie à Cesson-Sévigné (35)

Six enseignants-chercheurs sont  intervenus, au cours du mois de janvier, au sein de l’EHPAD du Château à Cesson-Sévigné (35) dans le cadre d’un programme scientifique pilote de musicothérapie transgénérationnelle soutenu par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Leur objet d’étude : le rapport entre la musique et la mémoire. Les résidents de l’établissement et des enfants de l’école Montessori de Cesson ont participé à l’exercice. « L’objectif est de réunir des enfants et des personnes âgées pour les faire travailler ensemble dans le but d’une réfection thérapeutique. »

Lire l’article complet sur Ouest France

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