Revue Systématique de la Littérature sur les effets de la musicothérapie sur les conséquences psychologiques de l’aphasie

TingYi Lu, Rachel Goff-Albritton, Alice-Ann Darrow, Elizabeth Madden, A Systematic literature review of the effect of music therapy on psychological outcomes in aphasia, Vol. 15 No. 1 (2023): Music and Medicine January

L’aphasie altérant les capacités de communication, elle s’accompagne aussi souvent de difficultés psychologiques.
La musicothérapie s’inscrit aujourd’hui dans les programmes de réadaptation post-AVC.
Elle permet en effet d’améliorer les fonctions motrices et cognitives mais aussi les conséquences psychologiques de l’AVC, notamment le syndrome dépressif.
Cette revue systématique de la littérature dresse un état de la recherche actuelle sur les effets des interventions basées sur la musique pour les personnes atteintes d’aphasie.
Huit études répondant aux critères ont été incluses dans cette revue.
Dans l’ensemble, l’effet positif de la musicothérapie est démontré. Toutefois, la qualité méthodologique des différentes études était très variable.

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Neuromusicothérapie : Cas clinique d’aphasie globale

Adriana Piccolo, Francesco Corallo, Davide Cardile, Michele Torrisi, Chiara Smorto, Simona Cammaroto and Viviana Lo Buono, Music Therapy in Global Aphasia : A case Report, Medicines 2023, 10, 16. https://doi.org/10.3390/medicines10020016

L’aphasie globale est un trouble sévère affectant l’ensemble de la sphère du langage parlé et écrit, tant dans la compréhension que dans l’expression.
Cet article présente le cas d’une patiente de 57 ans présentant une hémorragie cérébrale fronto-temporo-pariétale intraparenchymateuse gauche et une hémiplégie droite.
Cette patiente présente une déficience sévère de la compréhension orale et écrite.
L’expression orale est alors caractérisée par l’émission stéréotypée de sons monosyllabiques. Une atteinte des praxies constructives est également mise en évidence.
Le programme de rééducation de cette patiente s’appuie notamment sur deux protocoles de neuromusicothérapie : l’entraînement à la communication symbolique par la musique (SYCOM) et la stimulation musicale de la parole (MUSTIM).

Exploration de l’expérience vécue par de jeunes adultes autistes dans le cadre d’une musicothérapie Nordoff-Robbins

Ming Yuan Low, Katrina Skewes McFerran, Michael Viega, Amy Carroll-Scott, Elizabeth McGhee, Hassrick & Joke Bradt, Exploring the lived experiences of young autistic adults in Nordoff-Robbins music therapy : An interpretative phenomenological analysis, Nordic Journal of Music Therapy, 28 décembre 2022

Cette recherche vise à évaluer les expériences vécues par quatre jeunes adultes autistes dans le cadre de la musicothérapie Nordoff-Robbins, dont ils ont bénéficié pendant au moins six mois au sein du Nordoff-Robbins Center for Music Therapy de l’Université de New York.

A l’issue de la musicothérapie, quatre à cinq séances d’entretiens ont été menées pour permettre aux patients de partager leur expérience et d’exprimer le rôle que la musicothérapie a joué dans leur vie. Les entretiens ont été analysés en utilisant la méthode IPA.

Trois notions ont émergé de l’analyse des entretiens : (1) les participants participent à la musicothérapie Nordoff-Robbins pour développer leur musicalité et leur personnalité ; (2) les participants créent des relations significatives avec leurs pairs, les musicothérapeutes et la musique ; (3) les participants apportent leurs identités socioculturelles dans les séances de musicothérapie.

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Au sein de la Maison de Beaune à Ballan-Miré (37), des résidents bénéficient de musicothérapie

Des séances de musicothérapie sont actuellement proposées à une dizaine de résidents de la Maison de Beaune à Ballan-Miré (37). Ce projet mobilise plusieurs collaborateurs : Angéline Perreve, musicothérapeute, Sophie Laumonnier, psychologue, Karine Lemesle et Léa Rousier, animatrices ainsi que Kelly Meyer, assistante de soins en gérontologie.
Dès les premières séances, une amélioration de la dynamique sociale a pu être perçue, de même que des bénéfices individuels, notamment dans l’amélioration de l’état thymique et de leur désir de communiquer.

Lire l’article complet, La Nouvelle République, 5/12

THESE / CANADA : Les pratiques alternatives, dont la musicothérapie, pour créer du lien avec des personnes âgées souffrant de troubles neurocognitifs

Grégory Ardiet, Créer des liens avec des personnes âgées ayant des troubles neurocognitifs en CHSLD : les savoir-faire des praticiennes alternatives, Thèse de Doctorat en Travail Social, Université du Québec, Montréal, Mars 2022

Cette recherche exploratoire s’intéresse aux savoir-faire créateurs de liens auprès de personnes âgées (PA) ayant des troubles neurocognitifs avancés au sein des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), mobilisés par des intervenants aux pratiques alternatives créatives, artistiques et sensorielles, parmi lesquels figurent les musicothérapeutes.

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Des séances de musicothérapie pour les résidents de l’EHPAD de Louannec (22), en Bretagne

Musicothérapeute formée au CIM, Juliette Tarlet intervient tous les mardis auprès des résidents de l’EHPAD de Louannec (22) avec pour objectifs de  « travailler le rythme, la motricité, de solliciter la mémoire non verbale, vocale, gestuelle, de procurer une joie immédiate, du plaisir » tout en maintenant une dynamique groupale.

Ce projet a été mis en œuvre avec le soutien de la Fondation des Hôpitaux de France, dans le cadre d’un appel à projets.

Juliette Tarlet intervient également au sein de l’hôpital de Paimpol, à l’Ehpad de Ploumagoar ainsi qu’auprès de particuliers.
06 84 44 33 39 – tarlet.juliette@orange.fr

Lire l’article de Ouest-France, 18/03

Etude exploratoire : Musicothérapie et COVID 19. Adaptations et dynamiques communicationnelles. Enquête en SESSAD et en EHPAD

Nathalie Verdier, Mikael Genguelou et Emilie Tromeur-Navaresi, La musicothérapie en contexte de COVID-19 : quelles adaptations et dans quelles dynamiques communicationnelles ?, Communiquer, Revue de communication sociale et publique, 2021

La pandémie de COVID-19 a nécessité d’importantes adaptations des pratiques et dispositifs musicothérapeutiques au sein des institutions sanitaires, médico-sociales ou médico-éducatives. Pour appréhender la complexité des dynamiques communicationnelles en jeu, l’article s’appuie sur des travaux en sciences de l’information et de la communication, notamment autour des concepts de dispositif et de médiation. Enfin, pour illustrer ces adaptations des pratiques, les auteurs ont recueilli et analysé les données de deux établissements : un SESSAD et un EHPAD.

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Mémoire / Autisme et Musique : Emotion, communication, musicothérapie

Caroline Venner, Autisme et Musique : Emotion, communication, musicothérapie, Mémoire de Master II, Université de Bourgogne Franche-Comté, Mai 2021, 133 pages

Résumé :
Dans cette recherche, l’auteure aborde l’autisme du point de vue comportemental et
neurologique. Elle met en rapport les récentes avancées scientifiques avec la possibilité
d’utiliser la musicothérapie comme moyen d’expression émotionnelle pour l’individu
autistique. Elle s’intéresse donc à la réception et l’expression de l’émotion, notamment
musicale, ainsi qu’au bien fait que peut apporter la musicothérapie pour le développement de
la communication.

La musicothérapie, le musicothérapeute, le parcours de soins et les objectifs thérapeutiques

Dans un article récent, Le Télégramme propose de remettre en perspective ce qu’est la musicothérapie, à savoir une pratique qui s’inscrit dans un parcours de soins et qui implique, d’une part un musicothérapeute formé et, d’autre part, un ou des patients présentant une souffrance psychique ou une pathologie, altérant la relation à l’autre. Entre eux, il y a la musique et plus largement le sonore, utilisés pour ouvrir de nouveaux canaux de communication.

Cette mise au point salutaire faite, l’article évoque les effets de la musique sur le cerveau et les fonctions cognitives des patients. Sont notamment proposées quelques perspectives avec les patients atteints d’autisme ou encore de la maladie d’Alzheimer ainsi qu’avec les personnes cérébro-lésées.

Lire l’article complet du Télégramme